Du rap à la techno en passant par l'ambient, le sample a longtemps fait partie intégrante des courants musicaux contemporains. Souvent "chippées" sur des morceaux de Soul, de Funk ou encore de musique classique, ces boucles puisent aussi leurs sources dans des banques sonores digitales... On en a retrouvé deux mythiques. Et elles sont plutôt "chouettes" !
JEUX DE PISTES. Quel est le point commun entre le Hip Hop Hooray de Naughty By Nature, 808 state (1989) de Pacific State, la sublime Intro (1991) de Jimmy Jay sur Qui sème le vent récolte le tempo, premier album de Solaar ou encore Ibifornia (2016) de Cassius ? Réponse : le même qu’il existe avec le Demon’s Theme (1991) de LTJ Bukem ou même le New Age Experience (1994) de Glenn Underground… Cela ne nous avance pas des masses me direz-vous. Et vous aurez raison. Ce dénominateur commun qui unit tout ces titres est l’année 1984. Non pas qu’il y est une quelconque relation avec le célèbre livre d’anticipation de Georges Orwell. Quoique… Cette année est mis sur le marché le système E-MU Emulator II, un sampleur-clavier qui deviendra l'une des machines les plus vendues dans le monde.
A l’intérieur, des banques de sons et autres bruits d’ambiance d’une amplitude et d’une profondeur limpide, assez visionnaires pour l’époque. Et pour cause et on y vient. Tout les titres précédemment cités ont piochés dans ces sonorités et en particulier dans deux d’entre elles devenues identifiables entre mille : l’une baptisée Loon Garden, l’autre intitulée Shakuhachi…
On vous propose donc une petite sélection « sampladélique » pleine d’émotions. De quoi vous rendre « E-MU », évidemment. T.G
A 5'22 : Loon Garden puis Sakuhachi
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