Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
              metamusique.fr

metamusique.fr

Menu
Quand Dimitri From Paris abattait ses premières cartes

Quand Dimitri From Paris abattait ses premières cartes

Quand Dimitri From Paris abattait ses premières cartes

De retour de New York après avoir assisté à une conférence du producteur Arthur Baker lors du New Music Seminar au milieu des années 80, Dimitri a une révélation. Il veut faire des edits (ces longues relectures taillées pour le format radio), sa spécialité. Aussi, avant de devenir le plus classieux de nos DJ's, Dimitri a relevé de sacrés défis artistiques. Totalement improbables.

"(Lorsque) Je rentre à Paris, j’essaye de trouver une émission de radio pour diffuser mes edits confie-t-il au détour d'une longue et belle interview accordée au magazine Brain. On me conseille d’approcher Skyrock. Alors j’y vais au culot ; je croise un pote qui bosse sur place et rapidement, il me présente au Directeur des Programmes. Ils avaient déjà entendu parler de moi, ils avaient écouté certains de mes édits et ils avaient besoin de quelqu’un pour animer le samedi soir. Ça a été mon premier job de radio".

L'escalade du Rocher...

Ayant trouvé sa vocation, Dimitri va creuser ses sillons dans cette nouvelle voie. Mais un jour, l'improbable côtoie l'impensable. Lui, le futur maitre de cérémonie des soirées Playboy, relève, bien malgré lui, un défi artistique complètement dingue.

"On m’a demandé de remixer Stéphanie de Monaco. Je ne voulais pas le faire et on m’a forcé. Je l’ai fait la mort dans l’âme en le torchant en une heure. Bol / manque de bol : le producteur de Stéphanie adore et veut me rencontrer. Le mec me dit que la semaine prochaine, Stéphanie enregistre son nouveau single et qu’ils aimeraient que je sois en studio pour le remix. Du coup ça, c'est devenu ma première fois en studio ! J’avais accès à tout le matériel professionnel et je pouvais enfin bosser comme tous les Américains que j’adorais. Le métier de DJ ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, et là, je touchais enfin à ce que j’aimais...."

En écoutant les fameux édits de Stef de Monac' signés Dimitri "Skymix", on se dit que l'artiste a réussi le défi. Et que dire de ceux d'Indochine, Whitney Houston, Stevie Wonder ou encore James Brown. On n'ose à peine y croire. Et pourtant... La montée en gamme avait déjà commencé. T.G